Après une première édition prometteuse en 2022, la foire de Malemort est revenue en 2023, en encore mieux.
Salle plus grande, un peu plus d’auteurs, stands plus spacieux (l’année dernière, nous ne disposions que d’une demi-table chacun, ce qui était bien trop étroit pour la plupart d’entre nous).
Je pense que tout le monde a été épaté de la réussite exceptionnelle du salon. En effet, après les 800 et quelques visiteurs de 2022, cette fois ce sont pas moins de 1497 personnes à être venues nous rendre visite. Un chiffre plutôt ébouriffant ! En plus, les gens qui se sont déplacés (dès l’ouverture des portes à 10h les deux jours) s’intéressaient vraiment à la lecture et n’hésitaient pas à passer une, deux ou plusieurs heures sur place, pour bien prendre le temps de visiter tous les stands.
J’ai eu le plaisir de retrouver des copines autrices : Célia Barreyre, Axelle Colau, Mélanie Baranger et Jennifer Daïna (juste à côté de moi, ce qui nous a permis de papoter un peu pendant les rares temps morts). C’est aussi ça, le plaisir des salons !
Chose très rare, et qui le deviendra encore plus, puisqu’elle retourne vivre en Écosse dans quelques semaines, Rachel McQuade m’a accompagnée tout le week-end. Elle a dédicacé les six tomes déjà sortis des Enquêtes de Myrtille et Barnabé, bien sûr. Mais également mon prochain roman jeunesse, à destination des 10-13 ans, dont elle a réalisé la couverture. Celui-ci était en avant-première exclusive à Malemort, il ne sortira que dans quelques temps.
Elle s’est également amusée à dédicacer L’Apocalypse selon Sandra, en dessinant un zombie, chaque fois qu’un visiteur l’achetait.
J’ai pu bénéficier d’un beau stand, suffisamment grand pour présenter mes titres pour les 0-18 ans. Je n’avais bien évidemment pas apporté Comme un moineau et La divine proportion.
Quand à Mensonges, omissions et boîte à musique, il devra patienter jusqu’au 19 février pour faire sa première grande sortie dans le monde !
J’ai étrenné mon joli badge, offert à Noël par l’éditrice de Livr’S éditions.
Le samedi soir, direction le logement réservé via Airbnb, où une surprise de taille nous attendait : l’appartement était spacieux et calme, mais il n’y avait personne pour nous accueillir. Le ménage n’avait pas été fait après le départ des locataires de la veille : saleté dans les toilettes et la salle de bains, draps non changés, serviettes encore humides du matin, poussière et crasse à divers endroits… Heureusement que le père du propriétaire habitait juste au-dessus et se trouvait présent. Nous avons pu récupérer du linge propre. Après avoir fait les lits, nous avons voulu dîner. Nouvelle surprise ! La vaisselle disponible se réduisait à une unique assiette, deux cuillères à soupe, deux petites cuillères et un couteau peu coupant. Zéro fourchette.
Par chance, après nous être retrouvés à plusieurs reprises démunis devant des salades du commerce sans couverts, j’ai pris l’habitude d’emporter systématiquement quelques couverts sur les salons.
Dimanche matin, Rachel a eu l’idée saugrenue de se préparer un thé pour le petit-déjeuner. Le seul mug du vaisselier n’était visiblement pas conçu pour une boisson chaude, puisqu’il a explosé entre ses mains quand elle a versé l’eau. Par quel miracle elle ne s’est ni coupée ni brûlée, je l’ignore ! Et aucun message d’excuse du propriétaire de tout le week-end…
C’est bien la première fois que je rencontre de tels déboires avec Airbnb. J’espère que ce sera la dernière !
Tous ces désagréments ne nous ont pas empêchés de passer un magnifique week-end, riche en discussions avec les visiteurs, et de dédicacer un nombre impressionnant de livres. Car, figurez-vous que j’ai pulvérisé le nombre de livres partis dans une nouvelle famille. Les dédicaces se sont succédé jusqu’au bout, puisqu’une dame nous a fait rouvrir nos caisses après la fin du salon dimanche. Elle est arrivée vers 18h10, désolée de ne pas avoir pu venir avant, pour des raisons professionnelles. N’étant pas à 10 minutes près, nous lui avons permis de faire son choix pour son fils. Elle est repartie avec trois tomes de Myrtille et Barnabé, ravie !
Le précédent record datait d’Yggdrasil, en février 2022, avec 51 livres. Ce chiffre a été dépassé dimanche dans l’après-midi. Je vous laisse découvrir en image ce que cette édition de la foire a donné.
Pour finir, Rachel et moi tenons à adresser un immense merci à Valentin et à tous les autres membres de l’association Pause Culture, ainsi qu’aux nombreux bénévoles, qui ont tous permis, par leur travail acharné depuis des mois, que cette foire soit une réussite totale. Vous êtes des chefs !!!
Un certain nombre d’auteurs ont eu la possibilité d’intervenir sur le plateau télé présent à la foire, je vous donnerai le lien dès que je l’aurai.
Céline Saint-Charle 