Allez, il est temps de lever le voile après un an de suspense : ce n’est pas L’Apocalypse selon Sandra qui a remporté le Prix des Aventuriales 2023, mais Stéphane Desienne avec son roman Dealers de nuages, aux Éditions du 38.
Bravo à lui ! ❤
Est-ce que je suis déçue ? Un peu, forcément. Toutefois, le simple fait que mes zombies aient fait partie des 6 finalistes m’a emplie de fierté et de joie. C’est une superbe reconnaissance de mon travail. Et puis, surtout, les Aventuriales, quoi !!!!

Résumé :
Europe de l’ouest, dans un futur pas si éloigné.
Le réchauffement climatique a atteint son paroxysme. La chaleur et la sécheresse ont fini par s’installer sur la majeure partie de la planète. L’ordre mondial s’est effondré, les gouvernements ont disparu et l’humanité ne survit plus que par petits groupes isolés et concurrents.
L’enjeu : trouver de l’eau.
Emiliana, jeune pilote d’avion et Zürich, mécanicien de génie, s’associent avec Met’, geek-météorologue, afin de faire tomber la pluie sur leur communauté de Bellerive, située sur les rives d’un lac Léman transformé en désert de sable brûlant. Leurs outils : des capteurs d’humidité, des générateurs de nuages et un vieux Canadair trafiqué grâce auquel ils vont pouvoir larguer des sels hygroscopiques afin de créer des orages.
Mais ils ne sont pas les seuls à revendiquer l’eau contenue dans ces nuages. Leurs voisins de Payerne et Neufchâtel, équipés de petits avions redoutables surnommés les Croix-noires, sont prêts à tout pour s’emparer de la précieuse ressource.
Pour faire voler son vieux coucou, Emiliana aura besoin de toute son énergie, de la solidarité de sa communauté et devra nouer des alliances, mais aussi affronter son passé.
L’édition 2023 des Aventuriales a été épique pour moi, notamment grâce à cette place de finaliste. Le stock de L’Apocalypse selon Sandra n’a pas été suffisant pour contenter tous les lecteurs qui souhaitaient partir en road-trip texan avec la horde. Dès dimanche après-midi, c’était la rupture de stock !


Praesidia a également rencontré un joli succès. C’est précieux pour moi, car ce roman n’a pas vraiment eu la chance d’exister jusqu’à présent. Sorti un mois avant le Covid, il a à peine eu le temps de rencontrer son lectorat avant la fermeture de la maison d’édition. Je serai pour toujours reconnaissante à Marathon éditions de lui avoir offert une deuxième vie, avec la superbe couverture de La Boîte à Lux.
Au total, ce sont 48 livres qui sont partis dans leurs nouvelles familles.
Comme toujours, je n’ai pas pu m’empêcher de fouiner sur les stands des voisins pour dénicher de nouvelles lectures (comme si je n’en avais pas assez qui m’attendent sagement dans ma bibliothèque ! Je n’ai même pas encore fini de lire mes achats de l’année dernière…)


Des plumes que je connais déjà ( Gilles Debouverie, Myrtille Bastard, Philippe Aurèle Leroux, Élodie Delfa, Oxanna Hope), d’autres que je vais découvrir (Maxence Madone, Christophe Guillaumain, Christophe Siébert). Vous vous doutez bien que ce n’est pas de gaieté de coeur que je me suis arrêtée là… La banque a ses raisons que la raison ignore !
Quelques moments qui ont fait battre mon coeur un peu plus vite :
– La visite de Cédric et Aurélie, lecteurs fidèles qui reviennent chaque année me voir et me prendre un nouveau titre.
– Un autre couple, accompagné de leurs enfants, dont je ne connais hélas pas les prénoms (envoyez-les moi par mail, ajoutez-moi sur FB ou n’importe quoi pour que je puisse mettre un prénom sur vos visages, scrogneugneu). J’ai oublié de les leur demander, car j’étais très émue de voir leur déception en constatant qu’ils avaient déjà lu tous mes romans et repartaient bredouilles.
– Ces visiteurs qui avaient placé L’Apocalypse selon Sandra dans leur liste d’achats, grâce au Prix, démontrant ainsi leur confiance dans la validité des choix du comité de lecture.
– La visite de Margaux, croisée à l’origine à Yggdrasil et qui me prend un roman à chaque fois que l’on se voit et qui parle de mes romans avec une étincelle dans les yeux.
– La truffade de chez En attendant Louise. J’ai patienté 35 minutes, dont 20 sous la pluie, pour l’avoir. Ça valait le coup malgré tout (mais bon, si je pouvais éviter ça l’an prochain, ça m’irait très bien ^^)
Les rencontres et/ou retrouvailles :
Mes acolytes chez Marathon éditions (Mary Adenne, Philippe Aurèle Leroux, Célia Barreyre, Carole Fighiera), chez Livr’S éditions (Émilie Ansciaux, Gilles Debouverie, S.A. William, Gabriel Queste) et les autres, trop nombreux pour être cités (en plus, si j’en oublie, ils vont me faire la gueule…).
Toute l’équipe des Aventuriales avec leur passion, leur dynamisme et leur dévouement kilométrique (aller-retour jusqu’à Orléans samedi matin pour l’une d’elles, afin de récupérer des livres indispensables à la bonne tenue du salon).
L’anecdote du week-end :
Avec mon sens de l’orientation à peu près aussi développé que l’empathie chez un fasciste homophobe, j’ai trouvé le moyen d’errer dans l’immense parking du centre commercial où tout le monde se gare, incapable de trouver la sortie du premier coup. Samedi ET dimanche.
Pourtant, je m’y gare chaque année, hein. Cela ne m’empêche pas de tourner en rond quelques minutes avant d’enfin localiser l’issue. On ne se refait pas !
Quelques images en vrac :
Enfin, pour clore ce billet, le plan sur mesure créé par Philippe Aurèle Leroux en fin de semaine, qui correspond assez à la réalité chaque année 😉

Vivement 2024 pour la 10e édition !










