Une année s’achève, une autre va commencer… Je crois sincèrement que 2023 aura été une année charnière dans ma carrière d’autrice, à de multiples niveaux. L’avenir nous dira si mon sentiment est juste (ou pas^^).

Commençons par ce qui a été positif :

C’est le nombre de jours de dédicaces sur l’année, qu’il s’agisse de salons, de conventions, de présences en librairie. 39 occasions de vous parler de mes livres, de mon monde, de mon parcours… 39 samedis et dimanches où j’ai lutté contre ma timidité et mon caractère plutôt introverti, où j’ai rougi de vos compliments, où je suis restée muette face à vos mots.

C’est le nombre d’ouvrages parus cette année, qu’il s’agisse :

  • d’inédits : Les enquêtes de Myrtille et Barnabé tomes 7 et 8, La conspiration des Brumes, La boule bizarre d’Emma, Mensonges, omissions et boîte à musique.
  • de rééditions : Praesidia, Nos obscurités, Un repas prévu de longue date
  • de contributions à des ouvrages collectifs : Nouvelles de l’Ouest -Aube, L’Indépanda 13.

C’est mon record personnel de ventes de livres en un seul salon, en février à la Foire du Livre Jeunesse de Malemort. Sachant en plus que je n’avais emporté que les livres accessibles aux enfants/ados.

C’est le nombre de pages lues sur le dernier trimestre pour l’Intégrale des Nouveaux Temps, présente dans l’abonnement Kindle Unlimited. Sorti fin 2020, le livre a connu une envolée sur cette fin d’année, qu’il s’agisse des ventes papier, ebooks ou lectures dans l’abonnement. Il est allé jusqu’à monter 29e dans le top Amazon des ventes SF pour ados. Une grande fierté ! D’autant que la tendance ne semble pas s’infléchir depuis Noël et qu’il continue à remporter un franc succès. Une preuve, s’il en fallait, qu’il ne faut jamais désespérer ! Après une première publication en maison d’édition, qui a fermé ses portes, je l’ai repris en autoédition. D’abord en tomes séparés puis en intégrale. Il semble fermement décidé à conquérir le monde 😉

C’est le nombre de manuscrits finalisés cette année, dont un seul pour adultes (ouais, j’en entends déjà certains grogner).

C’est le nombre de livres papier vendus cette année, tous titres confondus, sur les salons ou par correspondance (cela ne comprend bien sûr pas les ventes effectuées par mes éditeurs, que je ne connaîtrai que plus tard). C’est plus du double de 2022 !


Après cet instant chamallow (ouais, même à moi ça m’arrive), passons aux choses moins agréables. 2023, c’est aussi :

Le nombre de soumissions à des éditeurs pour lesquelles je n’ai eu aucune réponse…

Le nombre de refus sur plusieurs manuscrits. Certains lapidaires, d’autres tellement chouettes que la pilule est passée facilement tant ils étaient positifs malgré tout.

Le nombre de soumissions trop récentes pour avoir déjà une réponse et pour lesquelles je garde espoir (cela concerne 3 manuscrits différents). Patience, patience, qu’ils disaient ! Ça n’a jamais été ma plus grande vertu, hélas.

Le nombre de fois où j’ai dû enfermer à quintuple tour le syndrome de l’imposteur dans une cave obscure, loin de moi. Mais il trouve toujours le moyen de s’en échapper et de revenir me tourmenter. Il me murmure des horreurs à l’oreille et j’ai fort à faire pour l’ignorer et continuer à écrire malgré tout.

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