Longtemps considérée comme un art mineur, la nouvelle a pourtant façonné une part essentielle de la littérature française. De Maupassant à Mérimée, de Colette à Marcel Aymé, elle a su condenser en quelques pages des mondes entiers, des drames, des passions et parfois même des révolutions.
C’est d’ailleurs la découverte, à l’âge de 9 ans, des Contes de la Bécasse de Maupassant, qui a déclenché en moi l’amour du récit court.
Pourtant, de nos jours, le lectorat français lui tourne volontiers le dos, alors que les pays anglophones lui vouent une fidélité sans faille. Outre-Manche et outre-Atlantique, les recueils de nouvelles figurent régulièrement dans les meilleures ventes, et les magazines littéraires comme The New Yorker ou Granta continuent de publier des textes courts d’auteurs reconnus , preuve qu’il ne s’agit en rien d’un « genre d’apprentissage », mais d’un genre d’excellence.
Une croyance tenace : « On écrit des nouvelles faute de mieux »
En France, subsiste une idée reçue : si un auteur écrit des nouvelles, c’est qu’il n’est « pas capable » d’écrire un roman entier.
C’est évidemment faux et terriblement réducteur. Je connais d’excellents nouvellistes (coucou Thierry Fauquembergue) dont j’adore découvrir les textes ciselés.
La nouvelle impose des contraintes radicalement différentes : elle ne pardonne pas le bavardage. En quelques pages, tout doit exister – personnages, tension, univers, émotion — et chaque mot doit peser son poids de sens. Là où le roman déploie ses intrigues comme une symphonie, la nouvelle frappe juste, d’un seul coup d’archet.
Là où le roman installe, la nouvelle suggère.
C’est un art du rythme, de la coupe et du non-dit.
Et c’est précisément ce que j’aime y explorer entre deux chapitres de roman : la densité pure, l’impact immédiat.
Mes contributions en anthologies
Depuis quelques années, j’ai eu la chance de participer à plusieurs recueils collectifs où mes textes côtoient ceux d’autres auteurs et autrices talentueux.
Parmi les plus récents :
Dissonance en colère majeure — quand la musique devient la dernière énergie vitale de l’humanité. (Nouvelles Sonorités, Livr’S éditions)
Yakitori Rhapsodie — un buffet asiatique, un frère disparu… et un appétit inquiétant (Génies du crime, Livr’S éditions)
Celle qui étreint — foudroyée en plein western, une serveuse découvre un pouvoir dérangeant. (Nouvelles de l’Ouest – Aube, Livr’S éditions)
Les Cages — un père se réveille enfermé, sans comprendre pourquoi. (Levons l’encre, Projet Berger)
Chaque nouvelle explore un angle différent de mon écriture : dystopie, horreur, fantastique ou huis clos psychologique : quatre mini-univers où la brièveté décuple l’intensité.
Trois nouvelles à paraître
Et l’aventure continue !
Trois autres nouvelles verront bientôt le jour :
Fin octobre, Les Délices de Margot, une histoire toute douce autour du chocolat et de l’enfance, à paraître dans une anthologie gourmande.
En décembre, une uchronie autour d’Anne Boleyn, une revanche historique.
En mai 2026, une nouvelle très macabre viendra compléter cette collection de coups de plume.
Mais je vous en dirai plus en temps voulu 😉
➡️ Retrouvez la liste complète de mes publications en anthologies dans la section Contributions diverses et Recueils de ma bibliographie.
