Je me suis rendue en Belgique pour le salon Mon’s Livre, le 16 et 17 novembre.
Autant vous dire qu’en raison de la distance, je suis partie la veille.
Le trajet aller a été ponctué de péripéties moyennement sympathiques : très fortes pluies, inondations sur l’autoroute et neige sur presque la moitié. Comme si la météo très pénible ne suffisait pas, le GPS a décidé de faire des siennes. Un GPS bipolaire en pleine crise délirante, ça vous emmène n’importe où. Nous avons donc eu le plaisir douteux de nous retrouver à quelques centaines de mètres de l’Arc de triomphe.
Enfin, après 8 h 30 de route, arrivée à destination. 1/4 d’heure avant la fermeture des portes. Moi qui escomptais installer mon stand tranquillement pour le lendemain, raté ! Nous avons tout juste eu le temps de vider la voiture.
Après nous être installés au Air B n B, recherche de restaurant pour dîner. De toute évidence, chercher une table sans avoir réservé à Mons un vendredi soir, c’est une quête utopique. Nous nous sommes donc rabattus sur une barquette de Penne 4 fromages chez Carrefour (excellente, au demeurant), après une balade dans la ville.
Une journée pleine d’imprévus ! (et encore, je passe sous silence la voiture qui a refusé de s’ouvrir à plusieurs reprises…).
Samedi matin, installation du stand.
J’ai mon précieux sésame pour aller faire pipi sans payer^^ (pour une grosse buveuse de thé, le pipi-room est l’endroit stratégique le plus important d’un salon)
L’organisation est très bien rodée, la disposition des stands pensée pour permettre une circulation fluide des visiteurs. Et heureusement, car des visiteurs, il y en a ! Beaucoup ! Ils faisaient la queue à l’entrée un bon quart d’heure avant l’ouverture des portes…
Des téléviseurs placés en hauteur annoncent le nom des auteurs avec leur numéro de stand, afin de s’y retrouver plus aisément. Et oui, je passe à la téloche !
J’ai prévu des goodies faits maison pour mes lecteurs, qui rencontrent un franc succès.
Parce que la poisse de la veille n’a pas suffi, quand arrive l’heure de se sustenter, nos salades se révèlent sans fourchette ! Nous finissons par dégoter une cuillère en plastique. Pour la boisson, ne vous y fiez pas, il ne s’agit nullement de vodka, mais bien d’eau minérale 😉
Je retrouve les copines et copains au fil du week-end : dans l’ordre Céline Spreux, Manont d’Ombremont, Lucie Bernard, Kalhysta Farall, Florence l’éditrice de Mots en Flots. Et tout un tas d’autres, avec qui je n’ai pas eu le temps ou la présence d’esprit de faire de photos.
Et puis, bien sûr, mes fidèles lecteurs.
Le samedi soir, une partie de l’équipe de Livr’S éditions s’est retrouvée dans un restaurant. Je vous le donne en mille : l’insert s’est mis à déconner et nous avons été enfumés… Parfois, je me dis que je suis vraiment un chat noir !
La grosse surprise de ce week-end a été la visite de Coline, d’Obsydienn, une illustratrice bourrée de talent. C’est elle qui a créé la couverture de mon roman #SeulAuMonde (qu’elle a d’ailleurs adoré).
Un grand merci à toute l’équipe de Mon’s Livre, qui nous a offert un week-end magique.
Sans oublier celui sans qui tout cela n’aurait pas été possible. Vaillant conducteur, porteur de cartons, lecteur enthousiaste et surveillant de stand.
Et, pour finir, mes achats (ben oui^^). J’ai réussi à rester très très sage. La preuve en image.