Il parait que le vin se bonifie en vieillissant (je mets « il parait » car n’aimant pas le vin, je suis bien obligée de me fier à l’opinion communément répandue). Il en est de même pour certains salons du livre. C’est le cas pour Grésimaginaire, dont la cinquième édition s’est déroulée les 6 et 7 avril à Crolles (Isère). Troisième participation pour moi et elle a été… épique !

Le thème de cette année était « Nouveau Monde », version post-apo. Nous avons donc opté pour un costume adapté, après maintes réflexions. Version survivaliste pour moi et War Lord impitoyable pour Loïc. J’ai emprunté une cartouchière pour faire plus réaliste et j’ai trouvé le moyen de la mettre à l’envers dimanche. Ce qui prouve, si besoin était, qu’en cas d’apocalypse mes chances de survie sont décidément très minces^^

Sur une idée de mon fils, je m’étais confectionné un collier très post-apo. On peut raisonnablement penser qu’en cas d’effondrement global, le métal sera une denrée recherchée. Le temps d’un week-end, les capsules ont pris plus de valeur que les diamants !

Le samedi a démarré sur les chapeaux de roue (avant même l’ouverture du salon) avec l’achat de tous les tomes de Myrtille et Barnabé par un collègue auteur, pour organiser un rallye lecture dans sa classe d’élémentaire.

En plus de mes titres, j’avais une sélection d’ouvrages de Livr’S éditions. Comme j’avais pas mal de livres différents, mais en quantité réduite, les ruptures de stock se sont enchaînées à une vitesse effarante. Nous passions notre temps à réorganiser le stand pour cacher les trous. D’ailleurs, le dimanche matin, il a fallu tout repenser pour éviter qu’une partie des tables soit vide ! J’ai également eu des ruptures sur mes livres, alors que j’avais emporté un stock conséquent. (Une pensée pour cette dame qui rageait dimanche d’avoir trop tardé pour venir prendre Praesidia). Certains Myrtille et Barnabé étaient sold out dès dimanche matin, pareil pour La conspiration des Brumes.

Cela s’est soldé par un record de ventes. Je vous laisse découvrir en images…

J’ai vu des lecteurs de l’édition 2022, venus sourire aux lèvres me dire tout le bien qu’ils avaient pensé de leur lecture et qui se sont empressés de me prendre d’autres titres. J’ai vu de nouveaux lecteurs qui se sont laissé tenter. J’ai vu des lecteurs arriver avec mes livres dans le sac, pour les faire dédicacer. J’ai appris, à ma grande stupéfaction, qu’Opération Martin avait servi de support de travail au collège de Crolles pendant la semaine sur le harcèlement scolaire. Ce qui est très futé, quand on y pense : le propos du roman est accessible à tous les âges et le petit nombre de pages permet à tous les élèves, y compris ceux qui ont du mal avec la lecture, de s’investir.

De nombreuses animations se sont succédé : pole-dance, conférences, tables rondes, escape game, arbres à histoires, combats de sabre et le clou du week-end : le concert de l’école de musique. Un peu plus de 30 minutes où environ une centaine de musiciens d’âges variés ont joué des morceaux en rapport avec l’imaginaire post-apo (ils ont même joué la musique de Terminator en enfilant des lunettes de soleil).

Pour finir, j’ai gagné un lot à la tombola (moi qui ne gagne jamais rien). Il s’agissait d’un bon pour un escape game, que j’ai pu échanger contre autre chose, n’étant pas sur place pour profiter du lot. Je suis donc repartie avec une bouteille de bière artisanale (c’est Loïc qui va en profiter, puisque je n’aime pas plus la bière que le vin^^).

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