2024 en chiffres

J’avais fait ce billet en fin d’année dernière et j’avais trouvé très intéressant à titre personnel de me pencher sur les chiffres de l’année écoulée. Car il y a des choses dont on ne prend conscience qu’en prenant un certain recul. Les chiffres, c’est factuel, c’est en dehors de toute subjectivité et ça permet d’y voir plus clair (je crois rêver, moi, la littéraire allergique aux maths, je tiens ce genre de discours ? XD)

Commençons par ce qui a été positif :

C’est le nombre de jours de dédicaces, qu’il s’agisse de salons du livre, de librairies, de conventions ou de marchés de Noël. Pour la grande majorité, je suis restée en région AURA. Mes deux déplacements les plus lointains ont été les Imaginales d’Épinal et le TGS de Toulouse. C’est 3 de plus qu’en 2023.

C’est le nombre d’ouvrages parus cette année, qu’il s’agisse :

d’inédits : Les enquêtes de Myrtille et Barnabé tome 9, L‘histoire du crabe qui marchait tout droit, Sombres Noëls
de rééditions : Après tout, ça arrive tous les jours, Les Nouveaux Temps (version poche et collector)
de contribution à un ouvrage collectif : Yakitori Rhapsodie dans Génies du crime.

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C’est mon record personnel de ventes de livres en un seul salon, en avril à Grésimaginaire. Un record qui va être difficile à battre !

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C’est le nombre de pages lues sur Kindle Unlimited, dont 117 000 rien que pour l’intégrale des Nouveaux Temps. Quatre ans après sa sortie, mon pavé de près d’un kilo continue son petit bonhomme de chemin. J’en ai vendu 210 en 2024, en plus des pages lues, dont les 3/4 en édition papier. Ce qui prouve qu’il faut laisser le temps à un roman pour trouver son public, au lieu de le jeter aux oubliettes après 6 mois, comme c’est trop souvent la norme en librairies. Un beau message d’espoir pour les auteurs, non ?

C’est le nombre de manuscrits finalisés cette année, dont un sur commande. Oui, c’est tout.

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C’est le nombre de livres papier vendus cette année, tous titres confondus, sur les salons (565) ou par correspondance (249) Je ne connaîtrai qu’en début d’année 2025 les ventes effectuées par mes éditeurs.

Malgré tous ces beaux chiffres, je suis tout juste bénéficiaire cette année. Les frais des déplacements me mangent tous mes bénéfices. Et après on s’étonne que peu d’auteurs parviennent à vivre de leur plume ?

Passons aux choses moins agréables. 2024, c’est aussi :

Le nombre de soumissions à des éditeurs pour lesquelles je n’ai eu aucune réponse…

Le nombre de refus.

Une soumission pour laquelle je suis certaine de recevoir une réponse, positive ou négative.

Des nouvelles en lice pour des concours dont les résultats ne seront connus que dans des moiiiiiiiiis.

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Le nombre de moments de plaisir intense à lire vos retours sur mes livres, à plaisanter sur les salons, à me creuser la tête pour varier mes dédicaces, à choisir le sticker à coller dans vos livres…

Très bonne année 2025, on se retrouve bientôt sur les salons !