D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours utilisé Word pour écrire (ou en tout cas, depuis mon premier PC, puisque j’écrivais déjà avant qu’ils soient démocratisés). Chaque nouvelle version apporte son lot d’améliorations et de fonctionnalités inédites. Je pense que l’utilisateur lambda de Word, dont je fais partie, n’en exploite peut-être que 15 ou 20%, tant c’est un logiciel riche. D’autant que beaucoup de ces fonctionnalités sont cachées.
D’autres traitements de textes existent, je les ai testés, mais je reste fidèle à Word pour une raison toute bête : le point du clavier numérique reste un point. Dans Libre Office, par exemple, si on tape cette touche, c’est une virgule qui apparaît sur la page !
Certaines fonctionnalités sont bien pratiques, d’autres ne me servent jamais. Il en est une, toutefois, assez récente, avec laquelle j’entretiens une relation compliquée, faite d’amour et de haine. C’est celle qui apparaît lorsqu’on ouvre un document sur lequel on a déjà travaillé. Une petite icône se matérialise en bas à droite, proposant de cliquer pour reprendre là où on était à la dernière ouverture du document.
Pour un document de plusieurs centaines de pages (exemple au hasard : un roman^^), cela évite de scroller pendant des plombes pour atteindre la dernière page du document ou d’aller chercher dans l’onglet de navigation. On clique un coup et hop ! direction la fin du document.
Sauf que… on a également ce genre de message qui s’affiche :
Et là, c’est l’enfer ! Les vagues de culpabilité déferlent sur l’auteur, qui réalise qu’il a laissé son œuvre en souffrance pendant des semaines. Les personnages sont massés au bord du document, agitant un index accusateur dans la direction de l’affreux scribouillard qui les délaisse, un rictus méprisant sur les lèvres.
Croyez-moi, la pression est alors intense et dévastatrice 😉