La 8e édition des Aventuriales a eu lieu le week-end dernier, le 23 et 24 septembre. Le seul festival dédié aux littératures de l’imaginaire qui a réussi à ne pas voir d’édition annulée à cause du Covid ! C’est très proche de chez moi, donc je croise les doigts chaque année pour que ma candidature soit acceptée. Ouf, c’était encore le cas en 2022 !

J’avais un stand partagé avec Gaya Tameron, une table pour toutes les deux. Je n’ai évidemment pas pu apporter tous mes titres, ni installer un stand aussi aéré que d’habitude, en toute logique. Tant pis, c’est le jeu.

Il y a eu énormément de monde tout le week-end, ce qui fait que je n’ai pas pu autant discuter avec les autres auteurs que je l’aurais souhaité, ni prendre de photos des magnifiques cosplays que je voyais défiler devant le stand. Je peux vous assurer que c’est un plaisir pour les yeux. Cette année encore, l’organisation avait mis le paquet pour proposer un nombre important d’animations au public, ainsi que des tables rondes alléchantes. J’ai d’ailleurs appris que l’association des Aventuriales a une chaîne Youtube sur laquelle les tables rondes sont rediffusées. Honte à moi de ne pas l’avoir compris plus tôt (vous, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas^^).

Malgré l’affluence, on sentait que les évènements de la vraie vie influaient sur les décisions d’achat. Avec l’inflation, tout le monde doit faire attention à son budget : moins d’achats compulsifs, des choix difficiles à faire entre les différents auteurs, des piles de livres à la sortie moins importantes. En revanche, la bonne humeur et l’enthousiasme des visiteurs sont restés les mêmes.

Même si le bilan pour ma part est mitigé, il y a eu des moments de grâce et d’émotion qui compensent largement.

J’ai mis Olivier Saraja au travail le samedi matin, avant même l’ouverture des portes

J’ai eu la toute première dédicace du nouveau roman jeunesse d’Axelle Colau, tout juste sorti (au fait, je t’ai souhaité ton anniversaire ? 😉 )

Gaya a eu la visite d’une lectrice venue avec trois de ses romans à dédicacer, des titres parus chez Livresque éditions. Avec la fermeture de la maison, c’est sans doute la toute dernière fois qu’elle les dédicaçait…

J’ai acheté un roman à un auteur dont c’était le premier roman et le premier salon et, en plus, j’ai été la première à le lui prendre (fière, fière, fière).

La quasi totalité des romans que j’ai dédicacés l’ont été pour des personnes ayant déjà lu certains de mes livres, et qui venaient se procurer les titres manquants. Autant vous dire que ce sont des instants magiques pour une autrice (surtout qu’à deux reprises ces lecteurs m’ont dit être venus spécialement et uniquement pour moi). J’en étais muette de stupeur et rouge d’embarras.

Jean-Baptiste et Caroline, Geneviève, Cédric, Clémence, Jean-Pierre et Marie (alias Dominique), et les autres, MERCI du fond du cœur pour votre fidélité et vos mots d’une gentillesse incroyable. Nous avons pu prendre le temps de discuter sur ce qui vous avait plu dans mes histoires et ma plume. Cette confiance renouvelée est le plus beau cadeau que vous pouviez me faire.

Comme je suis faible et incorrigible, je n’ai pas su m’en tenir aux cinq romans qui figuraient sur ma wishlist et j’ai quelque peu dépassé le budget prévu. Tant pis, on mangera des patates pendant quelques semaines !

Cette année encore, nous avons accueilli à la maison un auteur venant d’un peu loin, afin de lui permettre d’économiser un peu sur son déplacement. Nous avons donc fait la connaissance « en vrai » du très sympa Bastien Pantalé, que je ne côtoyais jusqu’alors que sur les réseaux sociaux. Une belle rencontre ! Le pauvre a dû penser qu’on voulait l’engraisser pour le manger, il a eu droit d’abord à une truffade, puis resto japonais, puis lasagnes…

J’ai pu revoir des potauteurs et potautrices que je ne croise quasiment que sur ce salon : Yoann Dubos, Johanna Marines, Élodie Delfa, Myrtille Bastard, S.A William, Nanet (je suis sûre que j’en oublie et ils vont me maudire, ARGHHHHHHH). Et Gillian Brousse a enfin osé vaincre sa timidité pour me parler (un peu plus longuement la prochaine fois, j’y compte bien 😉 )

À l’année prochaine, j’espère !

Laisser un commentaire