Au mois de janvier, j’ai participé à un concours de nouvelles, pour le prix Jean-Claude Mouchès de la nouvelle taurine. Les textes devaient être consacrés à la tauromachie au sens large.
Quand j’ai vu passer l’appel à textes, j’ai pensé que ce serait drôle de tenter d’y participer, étant donné que je n’ai ni goût ni connaissance de ce domaine.
J’ai alors puisé dans les souvenirs de ma toute petite enfance, où il me semblait retrouver une image de mon père se colletant aux vaches landaises pendant des vacances dans les Landes. Ces réminiscences sont très fragmentaires et ne correspondent d’ailleurs peut-être à aucune réalité !
Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de les utiliser et j’ai construit une histoire à partir de là. Donc, une fois n’est pas coutume, cette nouvelle a un léger fond autobiographique (tout le reste n’étant qu’invention, comme d’habitude).
J’ai envoyé mon texte, sans grand espoir, le plaisir d’avoir trituré ma mémoire suffisant déjà à mon bonheur. À mon grand étonnement, j’ai d’abord reçu un mail m’annonçant que ma nouvelle Les marionnettes était sélectionnée pour le recueil final, et que le classement des lauréats serait décidé lors d’une ultime réunion du jury le 18 avril. Puis, le 19 avril, un autre m’annonçant qu’elle gagnait le premier prix ! Un sacré coup de théâtre pour moi qui n’ai jamais mis les pieds dans une corrida ou assisté à une feria… J’imagine que cette histoire de relations familiales a su séduire les jurés.
Félicitations aux autres lauréats, j’attends avec impatience de découvrir leur plume lors de la parution du recueil.
Je vous propose de découvrir Les marionnettes en lecture libre. Il vous suffit de cliquer !
Céline Saint-Charle 